Courrier des lecteurs

Mon père avait récemment fait l’acquisition d’une guitare Taylor [une T5z Classic Koa LTD] qu’il adorait plus que tout au monde. Le jour où il put poser ses mains sur elle, on aurait dit un enfant le matin de Noël ! Il en jouait dès qu’il en avait l’occasion. Je me rappelle qu’il lui arrivait de ne pas venir au bureau (nous travaillions ensemble) juste pour passer sa journée à jouer de la guitare…

Je suis photographe amateur. Il m’avait donc demandé si je pouvais immortaliser sa nouvelle guitare préférée afin de pouvoir vous l’envoyer et, bien entendu, j’avais accepté. Je me demandais juste s’il fallait que le cliché le représente en train d’en jouer. Malheureusement, sa maladie ne nous a pas permis de concrétiser son vœu. Connaissant ses projets pour les photos, j’ai décidé, quand il nous a quittés, de prendre les clichés comme il le voulait et ce, pour lui rendre hommage.

Mon père était un homme épatant, à de nombreux égards. Quand ses enfants ou petits-enfants se consacraient à un nouveau loisir, il nous disait toujours que nous étions les meilleurs dans ce domaine (en réalité, pas vraiment).

Merci d’avoir offert à mon père un produit aussi exceptionnel, qui lui a apporté tant de bonheur.

J’ai vu la Grand Auditorium custom noyer/séquoia sempervirens présentée dans le dernier numéro de Wood&Steel [quatrième de couverture] et, sur un coup de tête, j’ai cherché sur Internet pour savoir si l’un de ces modèles était disponible quelque part. La boutique Mojo’s Music, dans le sud de l’Illinois, en avait un en vente ; j’ai téléphoné et j’ai conclu l’achat avec le propriétaire des lieux, Thomas Pullen, qui n’aurait pas pu être plus gentil ou professionnel. Deux heures après cette acquisition, j’avais confirmation que c’était un signe du destin : je recevais un chèque de remboursement de mon assurance-maladie, dont le montant correspondait exactement au prix d’achat de mon instrument ! Je me dis qu’une fois de temps en temps, les planètes s’alignent. Quoi qu’il en soit, depuis son arrivée, je joue quasiment non-stop sur cette superbe œuvre d’art. Chaque aspect de cet instrument démontre une qualité et un savoir-faire d’exception, même l’étui ! Le son est riche, chaleureux, avec une plage ample et étendue. Je possède une superbe 314, une [GS] Mini Koa et une vieille Nagoya que je chéris, fabriquée à partir de palissandre de Rio, avant que cela ne soit interdit. Je dois avouer que ma nouvelle GA est la prunelle de mes yeux, et qu’elle surpasse tous les instruments de ma collection électrique, tant en termes d’adéquation à la tâche que de finition. C’est l’achat de toute une vie, et j’aimerais transmettre à toutes les personnes de Taylor ma reconnaissance la plus sincère, ainsi que mes félicitations pour un travail d’aussi grande qualité. Je prendrai plaisir à jouer de cette guitare exceptionnelle jusqu’à la fin de ma vie.

Je voulais simplement vous dire à quel point j’étais ravie de ma nouvelle 326ce Taylor. J’ADORE le fait que son diapason soit plus court, que son corps imposant permette d’en jouer en accords mais avec des cordes à tirant léger. J’ai de petites mains, je joue traditionnellement sur des instruments à diapason court (Gibson à épaules tombantes)… Cela fait des années que je souhaitais que Taylor fabrique un type de guitares comme la 326ce. Si jamais vous conceviez une guitare à corps imposant, idéale pour un jeu en accords, avec un diapason de 24,75” et que l’on peut équiper de cordes à tirant léger, je vous promets que je serais la PREMIÈRE à l’acheter.

Merci pour cette guitare exceptionnelle !

J’ai été touché par la récente rubrique d’Andy Powers dans Wood&Steel [« Une valeur qui dure », Volume 101 / Numéro 3].

Andy, vous y avez abordé de nombreuses idées, mais celle sur les guitares anciennes a vraiment fait mouche. Le fait d’apprécier quelque chose qui se bonifie au fil du temps, qui ne dépend pas d’une « nouvelle technologie améliorée… Alors jetez donc votre ancien(ne) [peu importe] et achetez-en un(e) neuf(ve)… ».

Tout comme vous, mes mains ont été mon gagne-pain. J’ai reconstruit des bouches, des machines à mastiquer qui fonctionnaient moins bien les années passant. Enfant, je me suis toujours servi de mes mains, fabriquant des maquettes d’avion et trouvant du bois mis au rebut dans les poubelles du menuisier du bout de la rue. Recyclant ces morceaux inutiles de bois massif, j’en faisais des jouets sur mon plan de travail. Je m’amusais bien, à concevoir mes propres trucs. Plus tard, je suis devenu dentiste, et j’ai continué sur cette voie, embellissant le sourire des gens.

Dans le même temps, j’ai découvert la musique, acheté ma première guitare chez McCabe et pris des cours. C’était il y a 50 ans. La guitare était mon amie après une journée stressante et, bien que je sois un musicien moyennement doué, j’ai continué à apprendre pour mieux jouer. De plus, j’ai accumulé de nombreux instruments, et j’ai découvert les guitares Taylor. J’en ai quatre : une 314, une 614, une 814 et une T5. Je pense que la GA me convient bien.

Je ne pourrais vous dire à quel point je prends plaisir à jouer sur ces modèles à cette étape de ma vie. Je joue avec plusieurs personnes différentes, j’apprends de nouveaux morceaux tout le temps, je crée des solos, des progressions en accords, etc.

Les bois de vos modèles ont le même âge que moi (80 ans) ! Le son, le timbre, le motif, la sensation de saisir un superbe instrument et de savoir que je peux en tirer des sonorités magnifiques… Cela m’emplit d’un plaisir infini et ravit mon entourage. Mes deux filles, mon fils et plusieurs de mes petites-filles sont musiciens, et je sais qu’avoir été entourés de musique live pendant leur enfance les a incités à poursuivre leurs aspirations et à se consacrer à la musique. Quand vous parlez de quelque chose qui « dure », je pense au patrimoine que nous laissons aux autres, émus par la création musicale et l’intégrant à leur vie. Bien longtemps après ma mort, la musique perdurera.